mardi 20 juin 2017

La photo de spectacle

Le manque de lumière et l'interdiction légale (et artistique !) d'utiliser un flash entraînent certaines contraintes.
L'expérience et les divers articles disponibles en ligne permettent d'arriver aux conclusions suivantes :

La logique est d'avoir l'ouverture la plus grande, la pour une luminosité maximum , la vitesse la plus rapide. Pour cela, il faut du matériel ; un boîtier Reflex si possible "full trame" (plein format 24 x 36), un objectif fixe le plus lumineux possible (50 mm ouvrant à 1,8 (ou 1,4 !) par exemple).  Se déplacer si possible pour compenser le "confort" d'un zoom.
Shooter en RAW pour maximiser la post-production (balance des blancs, grain, ...)
Utiliser la mesure "Spot" (mise au point centrale) et le "suivi" de mise au point (AL SERVO chez Canon,  AF C chez Nikon)
Shooter en rafale pour ne pas "rater" une attitude intéressante.
Penser à varier les types de prises de vues : portraits, ambiance, ...

Réglages essentiels :  priorité ouverture (choisir la plus "grande" possible (chiffre le plus petit !) ; l'appareil choisira lui-même sa vitesse (pas moins du 1/200ième en général, 1/500ième ou plus rapide encore si les artistes "bougent". Pour cela, il faut "monter" les ISO : soit choisir un chiffre au départ, soit laisser en automatique pour que l'appareil choisisse lui-même le couple vitesse-ISO le plus compatible avec votre grande ouverture en fonction des conditions du concert ou du spectacle.

Dernier conseil : avoir une carte mémoire avec asse de contenu "libre", et ses batteries chargées au maximum ! Et rassurez-vous : vous arriverez toujours à faire des photos intéressantes avec le matériel que vous possédez, même s'il faut s'attendre à beaucoup de déchets dans ce type de prises de vues !

Quelques liens pour "aller plus loin" : 

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